En entreprise, le « vivre ensemble » est essentiel et il convient donc de savoir gérer ses émotions… Il faut abandonner l’idée que nous pourrions penser et agir sans rien ressentir. À l’inverse, sans être trop émotif, il n’est pas toujours facile de garder son calme. Ce que nous faisons sous le coup de l’émotion est rarement bénéfique à notre carrière, alors dans ces moments-là il est essentiel d’apprendre à se canaliser.

 Accepter la situation

Quand les émotions sont ignorées ou refoulées, cela peut créer des non-dits qui perturbent à terme les relations et aboutissent à des tensions. Cette sensibilité agit pourtant comme un système d’alerte. Elle est le signe que notre organisme a perçu une information qu’il n’est pas encore capable d’intellectualiser. Il est important d’identifier la colère sans pour autant la laisser éclater sous sa forme brute. On évitera donc de hurler sur un collègue même si celui-ci a prononcé une remarque désobligeante à notre égard.

Être attentif aux signes avant-coureurs

Nous avons l’habitude de ne repérer que les émotions fortes, mais il convient de prêter attention aux “signaux faibles”. Ils nous informent de ce qui se passe en nous et nous laissent libre d’agir. Par exemple, lorsqu’en réunion, un de vos collègues parle si bas que vous ne parvenez pas à entendre ses propos. Plutôt que de lui couper la parole et d’être brusque avec lui, identifiez votre impatience et réfléchissez à la manière la plus polie de lui demander d’augmenter son débit sonore.

Prendre son temps

Évitez toujours de réagir à chaud. Si l’on vous sollicite, dites que ce que vous venez d’entendre vous perturbe et que vous avez besoin de quelques minutes pour y réfléchir. C’est toujours mieux que de crier ou fondre en larmes au milieu de la salle de réunion. Profitez de ces instants de calme pour décortiquer tout ce qui vient de se passer : identifier l’élément déclencheur, pointer les réactions associées, décrypter la pensée qui vous vient instinctivement à l’esprit et essayez de lui opposer une réaction rationnelle.

Poser des mots

Sur une feuille de papier, écrivez ce que vous ressentez. L’écriture est un excellent moyen d’expression. Décrivez tout ce qui vous vient à l’esprit, sans vous censurer. Le fait d’écrire sollicite le cerveau gauche et ralentit le cerveau droit, celui des émotions.

Tous ces conseils sont également valables pour les émotions dites “positives”. Par exemple, il convient d’apprendre à gérer le rire. Même si la situation est amusante, il peut être mal vu d’avoir un fou rire en plein milieu d’un entretien ou d’une réunion cruciale pour l’entreprise.